Les cas clients
Suite à une violente tempête survenue au début du printemps, l’Association Syndicale Libre (ASL) XXX a constaté d'importants dommages sur ses espaces communs : arbres arrachés, revêtements de voirie détériorés, éclairages publics hors service, et mobilier urbain fortement endommagé.
Les colotis, regroupés en assemblée exceptionnelle, ont sollicité l’avis de leur conseil pour savoir si les travaux de remise en état pouvaient être financés par la provision pour dégradation constituée lors des acquisitions, dont les fonds sont actuellement séquestrés chez le notaire.
Face à cette situation d’urgence, plusieurs interrogations ont émergé :
L’absence de solution claire pourrait entraîner plusieurs conséquences :
Il est nécessaire en premier lieu de vérifier si l’ASL dispose d’une assurance risques-dommages couvrant les équipements collectifs. Si tel est le cas, une déclaration de sinistre doit être faite immédiatement, accompagnée d’un constat d’huissier ou d’un rapport technique pour appuyer la demande d’indemnisation.
Si l’ASL n’est pas assurée, il convient alors d’envisager le recours à la provision pour dégradation, à condition que certaines conditions soient remplies :
Pour les utiliser :
Nous avons accompagné l’ASL XXX dans la démarche suivante :
L’usage de la provision pour dégradation, bien que strictement encadré, constitue un outil pertinent pour faire face à des dégradations exceptionnelles non assurées, dès lors qu’il s’agit de préserver les intérêts collectifs. L’expérience de l’ASL XXX souligne l’importance de formaliser en amont les règles de mobilisation de ces fonds, de s’assurer d’une couverture assurantielle adaptée, et de maintenir une gouvernance claire et réactive.
Pour plus d'informations sur les assurances dans les ASL, lisez notre article : "Pourquoi une association syndicale libre a-t-elle besoin d'une assurance ?".
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